La Torah et ses sages
- NOTI NOAJ

- 26 ago
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…Je leur susciterai un prophète du milieu de leurs frères, tel que toi, et je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai. Et alors, celui qui n'obéira pas à mes paroles, qu'il énoncera en mon nom, c'est moi qui lui demanderai compte!" (Deutéronome 18: 17-19)
Au cours des dernières années, il y a eu dans la religion occidentale une prise de conscience accrue de l’importance de la Torah et de sa pertinence actuelle. Cependant, bien que ce soit un pas dans la bonne direction, il existe de nombreux malentendus, car si d’une part on accepte les cinq livres de Moïse, d’autre part on rejette le composant oral de la Révélation divine. Dans cet article, nous mettrons en lumière l’importance de considérer la Torah dans son intégralité. La Loi écrite ne peut être comprise et appliquée correctement que grâce à la tradition orale du Sinaï, transmise au fil des générations par les sages.
À titre d’exemple, nous pouvons dire que la Torah écrite est semblable aux notes que prennent les étudiants lors d’un cours magistral à l’université. Comme il est logique, les étudiants ne peuvent pas transcrire exactement les paroles du professeur, ils n’écriront que les idées essentielles. Imaginons que ces étudiants aient enregistré la conférence et que, lorsqu’ils étudient, ils écoutent l’enregistrement en même temps que leurs notes. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’ils ont une vision complète du contenu enseigné par le professeur. Sans cet enregistrement, les étudiants ne disposent que de 30 % du cours. Il en va de même pour la Torah écrite et la Torah orale. L’une ne peut exister sans l’autre. Le composant oral nous apporte le contexte nécessaire pour élucider les richesses contenues dans le texte écrit.
Dans l’Exode 25 il est dit : « Je te donnerai les tables de pierre, la Torah et le commandement ». Le Zohar explique que la « Torah » de ce verset se réfère à la Torah écrite et le « commandement » à la Torah orale, c’est-à-dire la Michna, le Talmud. Moïse remit une copie de toute la Torah à chacune des tribus. L’interprétation orale de toute cette Torah, il la transmit ensuite à son élève Josué, à Aaron et à ses fils ainsi qu’aux anciens de cette génération. Ceux-ci la transmirent à leur tour aux juges et aux anciens qui succédèrent à Josué, jusqu’à arriver au prophète Samuel, le premier des prophètes, qui transmit ce savoir reçu des générations précédentes à ses disciples prophètes. Ainsi, de génération en génération, cette transmission continua jusqu’à la génération d’Esdras le scribe, au moment où le Temple sacré fut reconstruit à Jérusalem pour la deuxième fois. Ceux-ci poursuivirent la transmission jusqu’à Hillel et Chammaï, les célèbres sages de la Michna, et ainsi de suite jusqu’à Rabbi Yehouda Hanassi, le prince, que nous appelons Rabbénou, notre maître, le saint, qui compila et clôtura toute l’époque de la Michna et de ses sages, appelés les Tannaïm.
Évidemment, il y aurait encore beaucoup à dire à ce sujet. Pour l’instant, nous devons être conscients que la seule manière d’accéder à toute la plénitude de la Torah est de reconnaître son double caractère : oral et écrit. Sans ce détail, nous courons le risque de nous égarer ou, dans le pire des cas, de fausser le message divin – qu’à D.ieu ne plaise.
La Torá y sus sabios
“…Yo les suscitaré un profeta de en medio de sus hermanos, semejante a ti, y pondré mis palabras en su boca, y él les dirá todo lo que yo le ordene. Y sucederá que al que no obedezca mis palabras, que él pronuncie en mi nombre, yo mismo le pediré cuentas.” (Deuteronomio 18:17-19).
En los últimos años ha habido una mayor conciencia en la religión occidental acerca de la importancia de la Torá y su vigencia en la actualidad. Sin embargo, aunque es un paso en la buena dirección, existen muchos malentendidos, pues si bien aceptan los cinco libros de Moisés, al mismo tiempo reniegan del componente oral de la Revelación divina. En este artículo resaltaremos la importancia de ver la Torá en su totalidad. La Ley escrita sólo puede entenderse y aplicarse correctamente mediante la tradición oral del Sinaí transmitida a lo largo de las generaciones por los sabios.
A modo de ejemplo, podemos decir que la Torá escrita es semejante a las notas que toman los alumnos durante una clase magistral en la universidad. Como es lógico, los estudiantes no pueden transcribir exactamente las palabras del profesor, solo escribirán las ideas esenciales. Imaginemos que esos estudiantes grabaron la conferencia y cuando van a estudiar, escuchan la grabación junto con las notas. Solo en ese momento tienen el panorama completo del contenido impartido por el profesor. Sin esa grabación, los estudiantes solo tienen un 30 porciento de la conferencia. Así mismo sucede con la Torá escrita / oral. Una no puede existir sin la otra. El componente oral nos aporta el contexto para elucidar las riquezas contenidas en el texto escrito.
En Éxodo 25 dice: “y te daré las tablas de piedra, la Tora y el precepto”. El Zohar explica que la “Torá” de este versículo se refiere a la Torá escrita y el “precepto” a la Torá oral, o sea la Mishná, el Talmud. Moisés entregó una copia de toda la Torá a cada una de las tribus. La interpretación oral de toda esa Torá la transmitió luego a su alumno Josué, a Aharon y sus hijos y a los ancianos de aquella generación. Estos retransmitieron a los jueces y ancianos que sucedieron a Josué, hasta llegar al profeta Samuel, el primero de los profetas, quien retransmitió ese conocimiento que recibió de las generaciones anteriores a sus discípulos profetas y así sucesivamente se retransmitía a todos los profetas hasta la generación de Ezra, el escriba en la que se construyó por segunda la vez la casa Santa en Jerusalén. Estos continuaron con la transmisión hasta llegar a Hilel y Shamay, los famosos sabios de la Mishná y así se continuó retransmitiendo hasta Rabí Yehuda Hanasí, el príncipe, a quien llamamos Rabenu, nuestro maestro, el santo, y este compiló y
cerró toda la época de la Mishná y sus sabios denominados Tanaím.
Obviamente hay mucho que decir al respecto. Por el momento debemos estar conscientes que la única manera de acceder a toda la plenitud de la Torá es reconociendo su doble carácter: oral y escrita. Sin este detalle, corremos el riesgo de desviarnos o en el peor de los casos, torcer el mensaje divino, que D-os no lo permita.





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